Suite à mon étonnement que j'ai exprimé sur le blog, Ingrid Meyer a réagi et explique pourquoi le groupe du village ne disait pas la fameuse demande en dialecte alors que dans le quartier du Rebberg cela s'est fait.
"Désireux de participer au maintien de traditions auxquelles les parents avaient pu prendre part plus jeunes, Lucie et Louann étaient bien motivées pour faire entendre leurs crécelles après ces 2 années de repos forcés pour cause de pandémie.
N’ayant pas eu vent d’une organisation par des camarades plus âgés et ne trouvant aucun camarade souhaitant les épauler, elles ont décidé de prendre les choses en main.
Ne pouvant pas prendre la responsabilité d’un groupe entier qui sillonnerait tout le village, la décision a été prise de se concentrer sur le lotissement du Rebberg.
C’est ainsi qu’une équipe composée d’enfants allant de 5 à 11 ans s’est formée. Désireux de faire au mieux, et malgré quelques difficultés de prononciation, ils ont même appris la chanson de la récolte en patois.
La motivation de la troupe, a permis aux crécelleurs de faire perdurer la tradition en rythmant les journées des habitants en attendant le retour des cloches."
« Da komme die armer Retscher Buwe, suche das Ochterland, Retsche, retsche isch kenn Kinderspiel, a halver Dutzend isch nicht zu viel »
Cette initiativea été très louable et le fait qu'il y ait eu une discordance dans les groupes après deux ans d'arrêt est pardonnable.
Suite à mon enquête, j'ai appris qu'à l'origine ceux qui voulaient créceller se rassemblaient tous avant sous le préau de l'école et formaient deux groupes et ce sont les deux plus âgés qui étaient chefs.
Ils commençaient à créceller le jeudi après la messe et terminaient par l'annonce de la veillée pascale du samedi soir. C'est le samedi matin qu'ils ramassaient les oeufs. Espérons que l'an prochain cela se passera correctement.
Joyeuses fêtes de Pâques!
Joseph Antoine Sprunck