Madeleine Fischer a fêté en cercle restreint ses 90 ans à la maison de retraite Les Myosotis. Elle est née le 4 avril 1931 à Vic-sur-Seille dans le Saulnois.
A l’âge de 2 ans, au décès de sa maman, elle est recueillie par sa grand-mère maternelle Lang à Eschviller, tandis que sa petite sœur Annie, âgée d’un an a été élevée par sa grand-mère paternelle à Vic-sur-Seille.
Elle a été élevée par ses grands-parents au milieu de ses 14 oncles et tantes et a fréquenté l’école d’Eschviller, puis celle de Sigogne Vaux Rouillac lors de l’évacuation en Charente. Au retour, en 1940 elle terminera à l’école de Craincourt-Aulnois Sur Seille. Elle a retrouvé sa sœur Annie la 1ère fois à l’âge de 15 ans en 1945 au retour de ses grands-parents expulsés dans le Sud-Ouest par les Allemands.
A partir de 1946, elle aide son grand-père Gorges Lang aux travaux dans les champs et travaille à mi-temps à Bitche comme femme de ménage. Ensuite, elle est embauchée à la laiterie Rinder à Volmunster et puis la Poste comme factrice jusqu’en 1955.
Elle a épousé en 1954 René, Ficher, boucher de métier, qui est décédé en 2006 après 52 ans de vie commune. De cette union sont nés cinq enfants Danièle, Yves, Marc, Nicole et Annie. Elle a la joie d’être entourée de huit petits-enfants: David, Sébastien, Angélique, Aurélie,Julie, Geoffroy, Guillaume et Laurine et de neuf arrières-petits-enfants : Quentin, Esteban, Jeanne, Lilian, Jade, Nolan, Edith, Anaé et Luce.
Après avoir élevé ses enfants, elle a repris le travail en 1973 comme femme de service à l’école d’Eschviller puis au Moulin d’Eschviller. Elle a également été guide bénévole au Moulin d’Eschviller de nombreuses années.
Elle a porté le Républicain Lorrain pendant 13 ans et s’est occupée de l’entretien de la Chapelle d’Eschviller et de son fleurissement durant 40 ans. Elle a fait partie de la chorale de l’église de Volmunster jusqu’à ce que ses problèmes de santé en 2019 ne lui permettent plus d’y assister.
En somme, Madeleine, orpheline de sa mère, élevée par ses grands parents, a toujours été une femme dynamique qui était friande de l'histoire locale.
Depuis décembre 2019, elle réside à la maison de retraite les Myosotis de Bitche.
J.A.S.