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Dominique Oberhauser, 59 ans, souffleur de verre chez Lalique, a participé le 3 novembre au marathon de New-York. C’est le plus prestigieux du monde auquel tout le monde aspire à y aller. Il s’est classé 17170 ème sur 53 2508 participants ce qui est une bonne performance pour son âge. Il a couru le premier marathon à Berlin en 2009.
Interview
Depuis quand courez-vous?
Quand j’étais plus jeune je n’aimais pas courir. J’ai été arbitre de football au club de Saint-Louis-lès-Bitche durant 32 saisons. J’ai commencé mes courses à pied, il y a vingt ans en 1999. Cela a étonné tous mes amis qui connaissaient mes performances.
Quelle est la raison de ce changement?
Tout simplement, j’ai voulu inversé la tendance. Je me suis dit, si je ne fais pas plus d’activités physiques que l’arbitrage, mon corps deviendra de moins en moins performant. Et un beau jour en 1999, j’ai décidé de courir en commençant par de petites distances. C’est là que j’ai remarqué que mon surpoids diminué et que mon corps devenait toujours plus performant. Et ceci a été un encouragement pour continuer à courir. Actuellement je cours entre 50 à 70 km par semaine alors que je fais encore les 3 huit chez Lalique. C’est un véritable besoin pour moi.
Quelles sont vos performances?
A Berlin, j’ai fait le marathon en 4 h 05, à Athènes 3 h 43, à Paris 3 h 37, à Metz 3 h 31. A New-York 4 h 03 mn 50 s, j’y étais le 12 502 ème parmi les 30 794 hommes et le 711ème sur 2 045 des participants de mon âge.
Comment fait-on pour s’inscrire à un marathon?
Si on a envie de courir un marathon à New-York, il y plusieurs solutions. Le succès aidant, plus de 50 000 participants au départ, ça fait du monde. L’organisation a mis en place plusieurs possibilités pour décrocher le Saint Graal: le temps qualificatif, le tirage au sort et le tour operator. C'est ce dernier que j'ai choisi.
Pourquoi?
C’est la solution de facilité choisie par une très grande majorité de coureurs. On achète un package avion, hôtel, dossard et on est tranquille. Il faut avoir le dossard avant le voyage, et avec le tour operator on est sûr de l’obtenir. Cela inclut aussi le transport sur la zone de départ. Comme on voyage ensemble, on loge dans le même hôtel, on fait des connaissances et c’est plus rassurant et plus sympathique. Le jour de la course, le lever a été à 4 h 30 pour quitter l’hôtel à 6 h et à 8 h nous étions sur le point de départ et j’ai dû attendre 10 h 10 pour commencer mon marathon.
J.A.S.